Au creux de mon gîte à mille miles (300m) de toute terre habitée, il y a...
- Le paysage grand format des vallées Basques, des chemins sinueux, des villages qui ont conservés leur identité,
- Le très léger bruissement du courant d'en bas, le chuchotement des oiseaux, quelques clochettes, au loin, qui tintent au cou des brebis,
- Les étoiles dans le ciel sans aucune lumière artificielle qui empêche de profiter pleinement de ce spectacle naturel,
- Le silence auditif et visuel propice aux retrouvailles. Les retrouvailles avec soi. Oui, se retrouver soi après toutes ces magnifiques rencontres prévues ou imprévues. Celles qui touchent, celles qui rient, celles qui s'émeuvent, celles qui se serrent dans les bras comme si elles se retrouvaient après avoir été séparées pendant toutes ces années. Celles qui encouragent.
Le soir, au creux de mon gîte à mille miles (300m) de toute terre habitée, il y a les mots de la journée sur un cahier d'écolier, les sourires de ceux qui sont déjà des souvenirs, les promesses des jours à venir.
Allongée sur le dos sur le carrelage de la terrasse, les yeux rivés vers le ciel étoilé, je ... rien. Je profite