Ce fut une belle expérience, aussi enrichissante que charmante.
Une seule nuit passée dans votre établissement ; mais quelle nuit !
Le décor funéraire, meurtri par le manque d’entretien, nous plonge dans un devoir de mémoire de rigueur : Verdun, sa bataille, la guerre.
La terre est parsemée au sol, la boue s’étale sur les draps et les trous éclate les murs, ces gueules cassées contemporaines.
Que de réalisme, un véritable plongeon et quatre années de guerre en une unique nuit.
Alors que je voulais dormir, les bruits des volets, de la chasse d’eau m’ont rappelé que ce serait une dure mission, une lutte acharnée jusqu’au petit matin.
Les rations se font rares et le général Leclerc nous a accueillis : purée, que c’est dure la guerre.
Que dire encore ? J’ai certainement passé plus de temps à composer cette belle antiphrase que vous à nettoyer votre hôtel.
Et vous aurez désormais la dure tâche de consulter la définition du mot « antiphrase ». Et peut-être aussi du mot « salubre ».
Courage.
Bisous bisous.